Mes pensées libres...

Ici.
Mes mécaniques fonctionnent sans s’octroyer de pause.
Ma pupille est trop dilatée par tout ce qu’elle voit.
Mes oreilles sont au garde-à-vous.
Dans mon cerveau tournent à plein régime des réflexions sans réponses et des réponses en réflexion.
La colère et la lucidité se bécotent au doux son de ma conscience.
Effaré, effrayé, consterné, résigné…ma lutte butte contre ma réalité et cet avenir en cendre.
Le repos du guerrier se fait t’il hors de terre ?
Quand on est encerclé par des combats et injustices, où donc puiser la recette de l’enthousiasme ?
Ma rage me tire avec son treuil infatigable pendant que mon entourage m’apaise avec une humanité indéboulonnable.
Le mutisme pour se protéger d’un débat stérile comme bouclier.
Mais les ouïes vierges se doivent de découvrir l’envers de l’écran.
On pointe du doigt les extrêmes mais c’est un effet miroir.
« Pour ou contre » et on enterre une nuance qui n’a plus sa place ici.
Aux fin fond des forêts, le bruits des machines se fait entendre.
Il n’y a donc plus de place pour poser le hamac du déni ?
Mettre les deux doigt dans la prise pour pouvoir la lâcher est ce une solution ?
La vie brule car corrosif est l’humain,
Mais l’eau du temps viendra éteindre ce feu de pacotille.

Que regarde t’elle au loin ?
Je me pose la question.
Ses pensées vont-elles sur cet oiseau qui saute de branche en branches ?
Où bien sur ce monde dévoré par les flammes ?
Sa vie et ses questionnements sont-ils plus simple que les miens ?
Croquettes, ballade et léchouilles….est ce mieux que boulot métro dodo ?
En tous cas, la position est éloquente.
Elle se tient droit face à la situation, quelle qu’elle soit.
Rester digne malgré tout…
La beauté n’as jamais était aussi teintée de violence
La dignité est un concept flou lorsque la lucidité vient envahir nos esprits.
Faire face, serrer le poing, porter la voix, être conscient de ses actes…
Innocente, naïve ou bien forte (surement un peu des trois), tu es belle Luna.
Et l’amour que je porte, lui, est digne et sans limites.
C’est déjà ça de pris dans ce monde en feu.
Je puisse ma force dans la tienne.

Le bon sens peut être quelque chose de biaisé à comparaison d’études scientifiques fiables et factuelles.
Mais cela me parait évident que lancer des feux d’artifices dans le ciel créant une sur-luminosité aveuglante et perturbante ainsi qu’un bruit assourdissant ne peux qu’impacter négativement les êtres vivants aux alentours ainsi que l’environnement.
Le feux d’artifice est composé d’un cocktail de produits chimiques particulièrement polluant.
Mais que dire des oiseaux désorientés et apeurés venant se vautrer sur des vitres ou autres surfaces (beaucoup d’exemples disponibles sur internet)
Que dire des chiens subissant ce vacarme sonore, des lapins, très cardiaques, sursautant à chaque coups amorcés…des chats, des chevaux, des bébés….
Pour le plaisir des yeux, on ne raisonne plus le temps d’une soirée.
Notre bêtise s’envoie en l’air laissant les victimes cachées sous le plumard.

Suis-je coupé en deux dès la naissance ?
Car on m’incite depuis très jeune à trouver ma moitié.
À trouver l’équilibre à travers une personne qui comblerait mes manques, mes carences, mes besoins, mes envies…
Mince, moi qui envisageai une certaine autonomie.
Je marche sur mon chemin et serait ravi d’être accompagné sur celui-ci tant que cela n’engage pas trop de travaux d’aménagement sur le mien.
N’est-il pas possible de trouver l’équilibre à travers plusieurs formes d’amour, notamment l’amitié ?
Je vis les relations amoureuses de façon exclusive.
Cela veut ‘il dire que quand ma « moitié » est là, tout mon monde basé sur des relations amicales s’effondre ?
Je vais devoir me contenter d’une seule source d’interaction visant à combler mes envies ?
Pour autant, je ne sais aimer à moitié et j’aime aimer avec passion et dévouement…quitte à perdre la direction de mon chemin parfois.
Entre nous, j’ai fait le plus dur, j’aime la moitié qui me concerne, c’est-à-dire moi et c’est déjà un beau chemin.
Pour l’autre moitié, il n’y pas le feu mais je vais quand même cheminer.

Il y a cette clairvoyance qui ne me lâche pas, jamais et en toutes situations.
Qui m’offre une lucidité à toutes épreuves et entaches mon enthousiasme.
J’ai un regard neutre sur les choses car le monde n’est pas binaire, il est rempli de nuance.
Les gens ne savent plus écouter, partager… ils ne savent plus douter.
Les gens et leurs moi je...mais moi je suis les gens aussi.
Les vérités générales éclaboussent le quotidien et illuminent les médias.
Autour de moi, je regarde à droite, à gauche…la solution ne serait que d’un coté ?
La balance commence à céder sous le poids de l’entre soi.
Pessimiste me dit ‘on.
Un bel adjectif qui cache peut-être la peur de lever le voile sur notre vie et sur nous-même.
La nature ne reconnait pas ses arbres en formes d’éolienne, elle ne comprend pas comment verdire un capitalisme.
Reconstruire à coté…est-ce une fuite ?
Des questions sans réponses.
Mes questions sans réponses plutôt.
Je me questionne beaucoup sur mes potentielles réponses.
L’amour et la tolérance sont là.
Ils sont beaux.
Juste à côté de ce gamin mort sur la plage.
Le voile doit-il être sur mes yeux, sur mon cœur ?
Où ne pas être.
L’homme tue.
L’homme au petit H, celui qui se comporte comme un lâche.
Celui qui prend les corps et balaye les désaccords.
Ma tête est remplie de pensées qui s’agitent en effervescence.
Il va manquer de terres pour les Pensées.

Quel monde futur pour nos enfants ?
C’est la grande question que se posent beaucoup de gens, mais quel monde pour demain tout simplement ?
Il n’y a aucun avenir dans une société capitaliste…même décarbonée.
Alors se pose la question des solutions.
Créer un éco-village avec une résilience et une sobriété quotidienne ?
Valoriser le local et le lowtech ?
Ne pas croire en la voiture électrique et dans cette écologie de greenwashing ?
Vivre tranquillement dans le déni ?
Je n’ai pas la réponse.
Est-ce que la politique peut jouer un rôle ?
En tous cas, l’impact d’un président peut se ressentir dans notre quotidien et notre bien-être nous permettant de nous déployer pour essayer de changer les choses.
« Un pour tous, tous pourris ! » disait Coluche
Néanmoins, dans une triste logique du moins pire mais aussi dans l’idée d’aller dans le sens des animaux, de la planète, des travailleurs, des associations, des femmes, des étudiants plutôt que dans le sens d’un totalitarisme économique et sociétal, demain je vais aller voter.
Ai-je tort, ai-je raison ?
Je ne sais pas
Je sais juste que je voterais sans regret.

Sa mémoire n’est plus étanche et sur des choses simples, elle flanche.
Le temps, comme un poids lourd lui fait perdre la raison, lui floute son orientation.
Mes rires deviennent humides et mes yeux sourient de joie.
La vie se compte en grain de sable avec ses aiguilles qui ne ralentissent jamais.
Devant tes articulations qui rouillent, ma carapace de fer se fissure.
La beauté d’un cœur qui bat, d’un cœur qui combat la vieillesse obligatoire
Toujours dans les champs à gambader au gré des odeurs, toi tu avances, tu cours et tu m’invites à profiter du moment, à lâcher prise, à lâcher le contrôle, à être là avec toi.
Dans ses herbes mouillées où tu te roules avec un élan juvénile immortel, je reste spectateur de l’âme d’enfant que j’ai perdu il y a longtemps.
On a encore du chemin à faire ensemble, une route remplie de léchouilles, de siestes, de jeux, de courses, de rencontres, d’aventures, de découvertes, de ponts, de rivières, de montagnes, de peurs, de fragilités, d’amour, d’amitié, de partage, de vie…
Luna luna luna

Pourquoi opposer l’amour à l’amitié quand l’un peut nourrir l’autre.
Ma relation avec Mégane m’a nourri pendant quatre ans, on a fait un bout de chemin ensemble, on s’est aiguillé quand différentes routes se sont proposées à nous, nous nous sommes soutenus dans nos projets de vie, nous étions des soupapes l’un pour l’autre….
Et nous avons pris deux décisions ensemble.
La première a été de ne plus être un couple, d’arrêter notre histoire commune.
Cela ne fonctionne plus alors on arrête dans le respect et la bienveillance.
La seconde est que de ne plus être des « amoureux » n’enlève pas l’amour que l’on se porte mutuellement, ça le transforme juste en autre chose de plus amical, de plus fraternel, de plus solide même.
Je n’appartiens à personne et personne ne m’appartient.
On partage des bouts de routes de vies ensemble en s’apportant de belles choses mais il faut avoir l’humilité d’accepter que les choses puissent être éphémères et que l’on ne maîtrise pas tout.
Aujourd’hui, j’ai à mes côtés une amie fiable, sincère et bienveillante sur qui je peux compter.
On s’apporte beaucoup de choses, de motivations, de conseils, on se soutiens dans nos relations et on s'encourage au bonheur.
Un grand merci sincère du cœur à toi pour la belle personne que tu es.
Et comme à tous les gens que j’aime, je ne souhaite que de belles choses et j’essaye d’être disponible quand ils en ont le besoin, dans les bons et mauvais moments.
À ceux à qui je dis « je t’aime »
N’y voyais pas d'ambiguité, de sous-entendus, d’exagération, de bêtises, voyez-y simplement de l’amour.
De l’amour sincère qui dépasse les cases dans lesquelles on aime bien mettre les choses et les gens.
Encourageons nous au bonheur !

Maman,
Toi tu te vois moche, car tu te regarde à travers la société, à travers les codes stupides qu’elle impose partout.
Toi tu vois une peau pas photogénique, moi je vois une peau usée par l’abnégation dont tu as fait part pour rendre heureux les gens autour de toi.
Toi tu vois une tronche pas présentable, moi je vois une femme dont je peux être fier car coule dans mes veines des qualités qui te sont dues, et dont j’en suis grandement honoré.
Ne laisse pas les magazines, la télé ou les autres dicter ton regard.
Une vraie beauté englobe l’âme, l’empathie, le partage et la chaleur qui se dégage des gens.
Cette photo représente la fatigue accumulée à force de donner sans attendre en retour.
Cette photo represente le regard bienveillant que tu pose sur les gens.
On ne juge pas des gens avec des codes esthétiques mais avec le coeur.
Et quand mon coeur regarde cette photo, il voit une belle personne que j’aime.

Abdiquer au confinement
C’est ralentir le temps
Bien que découlant d’une situation dramatique qui, je l’espère, s’arrêtera au plus vite et ayant le luxe de pouvoir profiter du soleil grâce au terrain de mon lieu d’habitation actuel.
J’ai, enfin, le temps de pouvoir mettre les mains dans la terre, de profiter de la lecture d’un livre sans regarder l’heure, d’envisager de connaitre plus que 4 accords à la guitare, d’avancer dans mes projets que je remets à demain depuis 5 ans, de réfléchir sur ma condition de vie et d’imaginer de nouvelles directions…
J’ai aussi le temps de me tenir au courant des infos, d’être triste pour les personnes ne pouvant être confinées car sans logement et pour les femmes battues condamnées à être sans arrêt avec leurs bourreaux, d’avoir une pensée pour ceux qui sont cloitrés dans un espace minuscule sans terrain et pour les familles touchées par ce virus…
Le temps est la et je subis son rythme.
Alors je fais comme vous, je m’occupe.
Je me découvre une âme de Punk Végétal en ce moment